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Troisième album solo pour la saxophoniste qui a joué plus de 10 ans avec les musiciens les plus réputés de la communauté jazz de Chicago.

Trois ans d'attente discographique et voici un cocktail afro-latino détonnant pour le retour du "surdoué de Douala" nouvellement signé sur le label de Quincy Jones ! Ce premier album officiel Afro-Cubain de Richard Bona n'est pas sa première tentative sur la scène musicale Africaine. C'est simplement le point culminant de décennies d'expériences à travers une grande diversité de genres musicaux. "Heritage", c'est la grande histoire des esclaves de langue Mandekan d'Afrique de l'Ouest débarqués à Cuba, apportant avec eux leur musique et leurs traditions. C'est la pulsation des "social clubs" connus sous le nom de "Cabildos" où les mythes culturels ont pu être préservés et partagés avec les cubains et les immigrants venus d'Espagne à travers la musique, la danse, les rituels et la tradition orale. C'est enfin le battement éclatant de l'universalité de la musique que Richard Bona, génie de la basse, une voix à faire frissonner, une écriture unique, des arrangements experts, dont la réputation mondiale dépasse les frontières culturelles, continue inlassablement de faire rayonner.

Pour son quatrième album, la musicienne danoise emprunte la voie royale de la composition pour big band avec un ambitieux projet. Il faut une certaine détermination pour s'attaquer aujourd'hui à l'art délicat du big band. Quand de surcroît il est dirigé par un violon et qu'il s'appuie sur les mouvements sinueux de polyrythmies latines, on ne peut que s'incliner devant l'audace de la compositrice. Le violon s'intègre ici en section avec les cuivres, dans la rythmique ou en soliste, une conception qui renouvelle l'équilibre des timbres de l'orchestre.

C'est le 25e album de Gérard Delahaye, et le 10 em pour les enfants. Embarquez avec le Joyeux pirate sur ce Vieux bateau pourri et... à l'abordage du 4x4 de ma tante !Mais attention ! Vous croiserez peut-être le Hollandais volant, ce vaisseau qui erre sur les mers... La chanson Voilà les pirates est devenue un véritable tube auprès des enfants. Elle est le centre de l'album. S'y ajoutent 13 autres chansons, très musicales, sur les pirates, la mer et les marins. Un album drôle, rythmé, un peu inquiétant par moment, juste ce qu'il faut pour rêver, frissonner, s'émouvoir.

Human Love est le 5ème album de Newton Faulkner. Il été mixé par Cenzo Townshend (The Maccabees, Jungle et George Ezra) et réunit plusieurs collaborations de choix : le producteur Cam Blackwood (George Ezra, London Grammar, Florence and the Machine) sur "Step in the right direction", Ed Drewett (One Direction, The Wanter, Olly Murs) ayant coécrit sur "Far to fall" et le duo australien Empire Of The Sun, producteur du titre "Shadow boxing".

Rinaldo Alessandrini est l'une des plus éminentes autorités actuelles concernant Monteverdi, et ses enregistrements avec Concerto Italiano, largement plébiscités, sont aujourd hui une référence pour les mélomanes du monde entier. Parmi ses récentes réalisations, citons l'achèvement de la trilogie des opéras de Monteverdi (dirigée par Robert Wilson) à La Scala de Milan et à l'Opéra national de Paris ainsi qu'une tournée triomphale en Australie et en Nouvelle-Zélande avec les Vespro della Beata Vergine. Pour marquer le 450e anniversaire de la naissance de Claudio Monteverdi, Arcana est fier de rééditer le Sixième Livre de madrigaux enregistré par Concerto Italiano, jalon dans la discographie et l'un des best-sellers du label. Selon Rinaldo Alessandrini, le Sixième Livre est celui de la séparation : permanente dans le cas de la mort, temporaire pour les amoureux au lever du jour. C'est le livre de l'expression poignante qui culmine dans les cycles de lamenti, dont le caractère autobiographique du compositeur est bien connu, lui qui eut à affronter les décès successifs de sa femme (Claudia Cattaneo) et de sa chanteuse favorite (Caterina Martinelli). La densité de son expression, son italianità, non exempte de théâtralité, tour à tour lumineuse et désespérée, en fait un lieu où l'interprétation est l'élément fondamental, capable de bouleverser nos contemporains.

Née dans une famille pauvre de St. Louis (Missouri), Joséphine Baker va devenir en un éclair la première diva noire internationale. Engagée dans une troupe de 25 artistes, elle quitte New York pour la France le 16 septembre 1925. Le 2 octobre, jour de la générale de la "Revue Nègre" au Théâtre des Champs-lysées à Paris, tout bascule. Arrivée anonyme au sein de la troupe, et aidée par le coup de crayon de Paul Colin qui la croque sur son affiche, Joséphine va immédiatement imposer son personnage félin et gracieux, son espièglerie et ses dons comiques, et faire admirer sa plastique et ses facéties devant un public médusé, parfois indigné, souvent ébloui. Scandale et triomphe ! En quelques mois, Joséphine Baker devient à 19 ans la coqueluche du tout-Paris et une immense vedette.

Savourer à nouveau la voix de Malouma Mint Meïdah, prestigieuse héritière d'une famille d'artistes du sud-ouest mauritanien, est un enchantement. Knou, le quatrième album international de Malouma, marque un retour flamboyant. Toutes les compositions de Knou affirment à la fois sa marque originale et la diversité de son inspiration. Du rap ou de la soul au chant traditionnel, elles nous conduisent en un voyage, où l'esprit altruiste des mégapoles métisses dialogue avec la permanence immaculée des grands espaces du désert. l'épure poétique y transcende la mélancolie d'amour. Chaque plage est un tableau aux harmonies nouvelles, dévoilant ses nuances à chaque nouvelle écoute. Elaboré durant trois ans, Knou s'affirme en chef d'ouvre accompli. Et l'ample voix de Malouma, chargée de poésie, allume dans les cours les feux de la passion.

Ce coffret inaugure une intégrale de l'oeuvre pour clavecin de François Couperin d'un genre nouveau : seront en effet rassemblées autour de ce riche corpus des pièces vocales, des oeuvres de musique de chambre et les Messes d'orgue qui, chacune à leur manière, apporteront un éclairage supplémentaire à la musique pour clavier. Dans ce premier volume, réservé au seul clavecin, Bertrand Cuiller dessine le portrait d'un mystérieux alchimiste : les Ordres choisis ici se jouent de la couleur des sons, des allitérations, des jeux de sens et des parodies, librement inspirés par l'univers du théâtre.