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C'est à l'occasion d'un double anniversaire (celui de sa naissance en octobre, Brassens aurait eu 100 ans en octobre 2021, et les quarante ans de sa disparition ce même mois) qu'est née l'envie de proposer à une jeune génération de chanteuses - Clou, Nach, Clio, Corine, Nina Louise, Erza, Philippine, Anne Sila, Janie, Vanille - d'interpréter certains de ses titres. Des voix féminines qui s'emparent chacune à leur manière de ce répertoire intemporel. Au fil des années, peu de femmes se sont glissées dans ces mélodies et ces textes, le moment était venu et l'occasion parfaite. Comme l'a écrit Brassens "pour connaître une femme il faut toute une vie". Faisons le pari qu'il faudra moins de temps pour redécouvrir ses oeuvres.

"Organique !" Le disque a été construit autour de ce mot, que l'on sente la chair, que l'on sente les os. Que l'on devine l'homme, la femme derrière chaque son. C'est Kate Gibbs qui a fait la pochette. Comme une sérigraphie, le disque s'est fait avec les mains, dans un cadre et avec un choix de couleurs sonores précis, volontairement limités. Les rescapés est mon album le plus personnel musicalement, depuis Boire." Miossec

Né à Bedford et habitant à Londres, le jeune auteur compositeur à la voix puissante mélange dans sa musique des influences soul, blues et de pop indie. A seulement 21 ans, il est aujourd'hui la nouvelle révélation du Royaume-Uni, notamment grâce à son single Found what I've been looking for, qui totalise plus de 20 millions de streams. Ce titre fait suite aux deux premiers EPs, Something in the water et Release the brakes, qui ont permis à Grennan d'être présent dans les programmations des festivals de 2017 et de jouer notamment avec Kings of Leon.

Les membres de Fleetwood Mac, Lindsey Buckingham et Christine McVie s'apprêtent à sortir leur premier album en duo. Simplement intitulé "Lindsey Buckingham/Christine McVie", l'album est le fruit d'une collaboration qui a commencé il y a trois ans, quand McVie a rejoint Fleetwood Mac pour sa tournée mondiale. L'enregistrement de l'album a eu lieu au studio The Village à Los Angeles, où Fleetwood Mac a enregistré plusieurs albums dont le classique "Tusk". Mick Fleetwood et John McVie ont d'ailleurs rejoint Lindsey Buckingham et Christine McVie pour certaines parties rythmiques.

La décennie 1950 voit le grand virement dans la carrière artistique de Nat King Cole, qui s'était fait connaître comme pianiste de jazz avant de devenir le grand crooner intemporel. Quincy Jones, encore la vingtaine, s'installe à Paris en 1959 et monte, avec l'aide de Frank Ténot et Daniel Filipacchi, son propre big band qu'il conduit avec swing et élégance. Norman Granz, le célèbre impresario, initie en 1960 la rencontre entre les deux hommes lors d'une tournée européenne du crooner. Fan de Cole depuis la première heure, il lui demande, à la faveur d'un public européen puriste, de prévoir quelques titres en trio et de reprendre le piano qu'il avait délaissé depuis quelques années. Ces titres viennent trancher avec les morceaux en big band et laissent place à de belles improvisations. Ce disque illustre la formidable collaboration entre deux hommes issus du jazz, formidables accoucheurs de tubes, qui ont tous deux eu une approche singulière et intemporelle de la grande variété.

Elle entre dans une nouvelle ère de sa créativité sans pareil, poussant son esthétique DIY vers les confins d'une dream-pop parfaite. Look up sharp, qui se tourne vers un chant cristallin et une production aiguisée, évolue loin du calme pastoral de ses premières sorties. Trois ans ont passé depuis le premier album de l'artiste australienne, qui a fait escale à Berlin avant de poser ses valises à Londres. Les rêves et la lenteur pittoresque qui occupaient alors les morceaux de Dal Forno se sont dissous dans la chaos et le bruit de la ville. Look up sharp raconte cette vie tourbillonnante, rêvant d'intimité dans un monde en changement perpétuel, avant d'apprendre à apprécier l'inconnu. Sur son propre territoire entre pop plaintive, folk et post-post, Dal Forno invoque les fantômes d'AC Maria, Virginia Astley et Broadcast à travers des atmosphères spectrales. Le disque évolue entre synthétiseurs psychédéliques, basses fiévreuses et mélodies nébuleuses, apportant une touche moderne pour contrebalancer les échos nostalgiques de la new wave.