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Ej-ce Horo s'inspire d'un métissage culturel propre à la musique traditionnelle d'Europe de l'Est et dresse un panorama riche à travers un répertoire varié, allant du Klezmer aux musiques des Balkans. Le groupe illustre la migration musicale d'un peuple qui, depuis toujours, est condamné à l'errance pour fuir les persécutions dont il est victime. Un voyage folklorique rythmé par des mélodies festives et déchaînées qui en appellent aux valeurs même du peuple tzigane: partage et convivialité.

Pink Martini présente la première grande sortie internationale des étonnants arrières-petits-enfants de Baron et Maria von Trapp, les personnages réels du film myrhique des années 60 "La mélodie du bonheur". Le temps d'un album, China Forbes et Storm Large laissent leur place de vocalistes aux quatre frères et soeurs Von Trapps. Leurs superbes harmonies cristallines s'illustrent sur une musique signée 100% Pink Martini, dont les arrangements éclatants et la supervision musicale sont à nouveau amenés par Thomas Lauderdale, leader et compositeur du bien-aimé petit orchestre de Portland.

1802 est une année décisive pour Beethoven : à l'automne, il a écrit le Testament d'Heiligenstadt dans lequel il exprime sa conscience de l'issue où va le mener la progression de sa surdité. Pourtant, au même moment, il écrit : "Je suis peu satisfait de mes travaux jusqu'à présent. dater d'aujourd'hui, je veux ouvrir une nouvelle voie." Commence alors une période dite "héroïque" illustrée par les pièces regroupées ici : foisonnantes d'innovations formelles, elles sont empreintes d'une nouvelle vitalité créatrice et portent déjà en germe l'ambition des derniers chefs-d'oeuvre.

Cent ans après sa mort, il y a encore plein de leçons à tirer de l'écoute d'Ella Fitzgerald. Dans son nouvel album, Regina Carter révèle les nombreux aspects de Fitzgerald qui ont influencé sont remarquable parcours. En résulte une oeuvre qui s'intéresse aux titres plus obscurs du vaste catalogue d'Ella pour leur donner un nouveau souffle, à travers l'interprétation instinctive et personnelle de Carter. L'attrait de la violoniste pour Ella depuis l'enfance a grandi avec l'âge, en réalisant combien la technique et la virtuosité ont joué un rôle prépondérant pour produire un son aussi chaud et captivant. Ce sont ces deux éléments qui ont défini le choix des chansons, depuis la funky " Crying in the Chapel " à la bluesy " I'll Never Be Free ", en passant par la groovy " All My Live ".

Album mixé par Jim Spencer (New Order, Oasis, The Vaccines...)

Le New York Times décrit les Ebène comme "un quatuor qui se transforme facilement en groupe de jazz", alors que dans le même temps ses interprétations de Brahms ou Schubert sont saluées dans le monde entier. Michel Portal et les Ebène ont commencé à se produire en concert à Paris en 2013 et Piazzolla figurait au programme, ce qui incita le Monde à parler d'une "importante leçon, une superbe rencontre, une vraie conversation". Eternal stories pourrait être un des meilleurs albums que Michel Portal a enregistré. Il est composé de créations, de deux nouveaux arrangements de compositions de Michel Portal, une oeuvre tardive de Piazzolla ainsi que de stupéfiantes contributions des membres du Quatuor Ebène...

L'univers est un espace infini où s'entrechoquent tous les hasards. Les parallèles entre exploration spatiale et univers sonores sont nombreux et sont une source d'inspiration inépuisable. Impulsée par les photographies de la sonde Hubble, la musique d'Expanding Universe Quintet en évoque l'essence, dans ses explorations écrites et improvisées, tout en évitant des identifications ou des références trop évidentes. Explorations timbrales, rythmiques, sons antigravitationnels, grooves à la fois urbains et aériens, parfois en apesanteur. huit titres pour placer l'auditeur sur orbite !

Tout le monde se demande à quel point un trio de jazz peut-il déchaîner autant de créativité ? La preuve en musique : Federico Casagrande (guitare), Joe Sanders (basse) et Ziv Ravitz (batterie) nous fascinent avec leurs multi-facettes instrumentales ! Installé en France depuis de nombreuses années, Federico Casagrande est un de ces musiciens qui parcourent l'Europe en quête de rencontres ; c'est ainsi qu'on l'a vu aux côtés de Vincent Peirani, de Roberto Negro, ou du saxophoniste Christophe Panzani dans le trio à géométrie variable The Drops. Entre poésie et énergie, son jeu sonde l'âme avec un goût affirmé pour les atmosphères contemplatives. L'interaction entre les différents instruments transcrit différents thèmes et états d'esprit, ainsi que différents rythmes et harmonies. Ce jazz d'une nouvelle génération de musiciens, sous la production d'Ermanno Basso, directeur artistique du label CAM, va ravir les férus d'un jazz européen subtil et inspiré.

Les Concertos pour flûte n°5 à n°8 de Devienne semblent dater des années 1790 ; on y retrouve l'élégance à la française du compositeur, sa recherche de la mélodie bien plus que de la richesse contrapuntique, et son usage de la virtuosité qui témoigne de l'évident talent du ou des flûtiste(s) à qui ils étaient destinés : Devienne lui-même ? Car bien que bassoniste de formation, il fût également un flûtiste de grand renom. L'appellation "Mozart français" est sans doute un peu exagérée, le contenu de ces concertos restant toujours du côté galant, quand bien même le galant assez grandiose dans le cas du Sixième Concerto dont la partie orchestrale est des plus développée. Disons que Devienne serait plutôt une sorte de "Boccherini français" : des idées à foison, mais un certain dédain pour le développement, la richesse mélodique prenant le dessus sur l'architecture. Patrick Gallois dirige ces oeuvres de la flûte, qu'il joue toujours aussi magnifiquement.